
Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, a affirmé, que la valeur des dons numéraires versés dans les comptes dédiés à la lutte contre le COVID-19 ont atteint, jusqu'à hier lundi, à quelque 230 milliards de centimes et près de 1 million de dollars".
"Les dons numéraires versés dans les comptes dédiés à la lutte contre le COVID-19 s'élèvaient, jusqu'à hier lundi, à quelque 230 milliards de centimes et près de 1 million de dollars", a précisé M. Belaïd Mohand Oussaïd .
"Par souci de transparence et d'honnêteté dans l'Algérie Nouvelle et afin de barrer la route à toute mauvaise interprétation de la part de ceux, habitués à pêcher en eaux troubles, je vous informe qu’une commission composée du Croissant rouge algérien (CRA) et des représentants de la société civile, sera mise en place sous la supervision du Premier ministre, après la fin de cette pandémie, a-t-il ajouté.
Cette commission "aura pour mission de présenter des propositions au Président de la République sur les modalités de distribution de ces dons à qui droit, impactés par la pandémie", a précisé le porte-parole officiel de la présidence de la République.
Chute des prix du pétrole: la situation reste "maitrisée"
Mohand Oussaid Belaid assuré que la crise financière engendrée par la chute des prix du pétrole, suite à la propagation de la pandémie de coronavirus à travers le monde, demeure "maitrisée" par l'Algérie.
"Les mesures nécessaires pour faire face à la chute des prix du pétrole ont été prises lors du Conseil des ministres tenu il y a deux mois environ sous la présidence du président de la République.
Nous avons prévu cette crise et nous avons pris nos précautions", a-t-il.
"Dieu merci, nous maitrisons toujours la crise. Nous espérons Inchallah que le marché mondial (de pétrole) reprendra son souffle et que les prix remontent aux niveaux qui soulagent et les producteurs et les consommateurs", a-t-il soutenu.
Le Porte-parole de la présidence a notamment cité, parmi les mesures engagées pour faire face à la crise pétrolière et financière, la réduction escomptée de 30% des importations et la baisse des montants alloués aux études et services fournis par des bureaux étrangers.
Pas de recours à l'endettement extérieur
À la question de savoir si l'Algérie comptait recourir à l'endettement extérieur pour faire face à la crise financière résultant de la crise pétrolière, le ministre conseiller a affirmé que cette option demeure "écartée".
"Puisque le président de la République a écarté le recours à l'endettement extérieur, la position de la République algérienne (par rapport à cette question) reste la même", a-t-il dit.
À une autre question relative aux pertes en termes de postes d'emploi du fait de la pandémie, le Porte-parole de la présidence a souligné "l'intérêt porté par le président de la République pour tout ce qui a trait à la prise en charge des répercussions de la pandémie et au soutien de l'ensemble des personnes affectées".
Il a, dans ce cadre, rappelé le recensement en cours de réalisation pour cerner les personnes et les entreprises impactées par les mesures de confinement, une opération qui "nécessite du temps", a-t-il fait remarquer.
En réponse à une question sur le sort du projet du port du Centre à Cherchell en partenariat avec les Chinois, le ministre conseiller a répondu que les deux pays se penchent actuellement, chacun en ce qui le concerne, sur la lutte contre la pandémie.
"Après la fin de cette catastrophe, le sujet sera soumis à l'étude", a-t-il poursuivi.
M. Belaïd Mohand Oussaïd met en avant les efforts consentis pour l'édification de l'Etat de droit
M. Belaïd Mohand Oussaïd met en avant les efforts consentis pour l'édification de l'État de droit
Par ailleurs, le ministre conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd a mis en avant les efforts consentis pour l'édification d'un État de droit, soulignant le soutien du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la liberté de la presse à travers l'encouragement de la formation et du professionnalisme.
"Le Président Tebboune soutient fermement la liberté de la presse à travers l'encouragement de la formation et du professionnalisme, et l'accès des journalistes aux institutions", a déclaré M.Belaïd Mohand Oussaïd.
Il a relevé toutefois que cette liberté obéit à trois règles à savoir "le respect de la loi sur l'information, de l'éthique et des mœurs générales qui sont les limites de la liberté de la presse en Algérie".
Répondant à une question sur l'arrestation de certains journalistes et la pression exercée sur certains journaux, le ministre a déclaré que "l'Algérie s’attèle à l’édification d’un État de droit et il existe des pratiques auxquelles se sont habitués certains, des pratiques qui n’ont pas de place dans un État de droit".
Il a mis souligné, à ce titre, "l'encouragement total à la liberté de la presse en Algérie", soutenant qu'aucun pays dans la région arabe ou en Afrique ne dispose d’autant de médias, de sites électroniques et de chaînes de télévision privées".
Et d'ajouter, "nous acceptons les critiques dans plus de 150 titres de presse, et c’est tout à fait normal, la démocratie c’est d'accepter l’avis contraire et le contre-pouvoir représenté par l’opposition".
À une question sur le rôle de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) dans la lutte contre les informations fallacieuses (fake news), il a précisé que cette instance présidée par Mohamed Louber "existe bel et bien, et elle est en réalité en cours de formation", ajoutant qu’" auparavant elle n’était pas opérationnelle ni efficiente d’ailleurs".
L’ARAV dispose désormais d’un nouveau siège et d'un président, cependant les circonstances actuelles induites par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus ont fait que son travail, en tant que force, sur le terrain soit ajourné".
À cet effet, il a ajouté que "le ministère de la Communication fait son devoir pour combler le manque provisoire dans l’activité de cette autorité".